Huit bonnes raisons d’aller au Vietnam

On connaît tous une personne (au moins) qui rentre du Vietnam, projette de s’y rendre ou, dans le pire des cas, connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui en rentre justement. En quelques années, le pays est devenu une destination courue des touristes de tous poils. Voici, en huit affirmations, pourquoi ils ont raison d’y foncer

Voyage au Vietnam

1. Le Vietnam est un pays très diversifié. C’est sans aucun doute la caractéristique première de ce pays d’Asie du Sud-Est. Très étiré, il offre des paysages d’une variété impressionnante. Au Sud, Hô Chi Minh Ville (que ses habitants et une grande partie du monde continuent d’appeler Saigon) est une ville asiatique moderne, circulation incessante comprise. A quelques heures de là, on peut se balader en barque, sans entendre le moindre son, dans le Delta du Mekong. La ville impériale de Hué domine quant à elle le centre du pays, entre tradition et rizières. Le Nord doit pour sa part son charme à l’indescriptible Hanoi, et sa force aux montagnes peuplées de minorités ethniques. Un voyage d’une quinzaine de jours permet d’admirer la richesse de cette diversité.

2. Le Vietnam est accessible. Le pays est une excellente porte d’entrée pour l’Asie. Si le dépaysement est immédiat (sentez la touffeur dès votre arrivée à l’aéroport!), il est aisé de s’y retrouver. Les déplacements sont faciles (parfois un peu rustiques, mais bien organisés) et les visites raisonnablement confortables, même hors des sentiers touristiques les plus usités.

3. Le Vietnam est bon marché. Le pays d’Hô Chi Minh a connu une forte inflation ces dernières années, conjuguée à une dévaluation de la monnaie. Il n’empêche: avec un porte-feuille occidental, le Vietnam reste plus qu’abordable. Evidemment, il faut d’abord sortir le prix d’un billet d’avion (entre 800 et 1200 euros selon la saison). Mais une fois sur place, les dépenses sont minimes : le logement est bon marché (à 20$ la nuit, tout est propre et cosy) ; dans la rue, on mange pour un gros euro (35.000 dôngs) et au restaurant entre 3 et 5 euros. Que dire, on mange… on se régale.

Gastronomie vietnamienne

4. La nourriture est délicieuse. C’est évidemment un des points forts du pays. Du plat basique (le Pho) aux préparations plus élaborées (comme ces cannes à sucre enrobées de crevettes…), les saveurs s’offrent à nos papilles sans effort: au Vietnam, la nourriture est partout, tout le temps. On mange dans la rue, à n’importe quelle heure. Et pour pas grand-chose donc. Miam.

5.L’île de Phu Quoc est toujours un havre de paix. Phu Quoc, tout au Sud, près des côtes cambodgiennes, est non seulement une raison de se rendre au Vietnam, mais aussi une raison de s’y rendre vite : prisée par les promoteurs immobiliers, elle risque de devenir, dans quelques années, la nouvelle Phuket. Profitez-en maintenant, tant qu’il est encore possible de profiter de ses plages de sable blanc, de son calme et de sa réserve naturelle sans subir le tourisme de masse.

6. Le Delta du Mékong est majestueux. Moins touristique que Hué, Hoi An ou Saigon, le Delta du Mekong vaut pourtant le détour (et pas seulement comme point de transit pour les touristes se rendant au Cambodge). Le must: embarquer sur une barque au lever du jour pour visiter les marchés flottants. Par un aliment planté sur un piquet, les marchants indiquent aux acheteurs ce qu’ils vendent… L’échange se fait de bateau à bateau. Magique dans la lumière du soleil levant.

7. Sapa est une bouffée d’oxygène ressourçante. Pour nous, le must du (Nord) Vietnam, surpassant la Baie d’Halong. Au coeur des montagnes, Sapa est le point de départ de nombreuses randonnées. Il suffit de s’éloigner un peu du centre (trois rues et une place…) pour être submergé par la beauté des paysages: des plateaux de rizières à perte de vue. Les jeunes filles issues des minorités ethniques (et douées pour l’anglais) font d’excellents guides.

8. Hanoi est une ville magique. C’est notre ville préférée, et de loin. Ici, on s’assied dans un petit « bia hoi » (café) et on se laisse envahir par l’énergie de la rue. Des dizaines de scènes différentes s’y déroulent à chaque instant : ici un coiffeur, ici une vendeuse d’ananas, ici des conducteurs de “motobike” endormis sur leurs engins… Hanoi fourmille à 2.000 à l’heure. Chacun de ses recoins vous fait découvrir de nouvelles vies. Indéfiniment.

Bienvenue Au Vietnam !

Adrienne Nizet – www.lesoir.be

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