Son Trà, une péninsule nommée plaisir
Située à environ 6 km du centre-ville de Dà Nang (Centre du Vietnam), la réserve naturelle de Son Trà, avec ses forêts vierges, attire de plus en plus de touristes. La péninsule agit également comme un immense mur qui protège la ville à la saison des tempêtes.
Après la libération du Sud en 1975, les forêts de la péninsule de Son Trà ont été fortement endommagées et ont presque failli disparaître. Toutefois, les autorités locales, conscientes de leur rôle important, ont pris des mesures appropriées pour les protéger.
À l’heure actuelle, la réserve naturelle de Son Trà est protégée en vertu de la réglementation nationale pour les forêts interdites. Environ 60% des terres forestières de la péninsule sont des forêts naturelles peu ou pas dégradées, qui abritent des espèces végétales et animales parfois rares et menacées.
La réserve naturelle de Son Trà abrite environ 12 groupes de doucs (Nemaeus pygathrix), une espèce de singe rarissime avec quelque 200 individus vivant au Vietnam et dans les forêts de Son Trà. En outre, il existe d’autres espèces rares comme le singe jaune, le singe à face rouge, le muntjac, le sanglier et le cerf musqué, 106 espèces d’oiseaux, 23 espèces de reptiles et d’innombrables espèces d’insectes.
La péninsule de Son Trà se compose de trois montagnes – Hon Nghe, Hon Mo Dieu et Hon Co Ngua – qui s’enchaînent pour former une chaîne de montagnes de 13 km de long, qui s’étend vers le nord-est et le sud-est, et protège la ville de Dà Nang des tempêtes.
D’une hauteur de près de 700 m, Son Trà converge abrite des forêts tropicales côtières, où le climat change selon l’heure de la journée et les saison. On dit que Son Trà a quatre saisons dans la journée. Dans l’après-midi, les nuages venant du col de Hai Van Quan s’amassent sur les pentes des montagnes. Quand il y a du soleil, les belles plages autour de Son Trà sont visibles, comme Bai Nam, Bai Rang, Bai But, Bai Tien Sa, Bai Con, Bai Bac, merveilleuses pour le farniente, la pêche et la plongée à la découverte des coraux.
Au printemps, au sommet de Son Trà, le vert de la forêt s’étend à perte de vue. En été, les fleurs rouges des flamboyants et le violet des myrtes tomenteux inondent les routes. Autour du 6e mois lunaire, quand les fruits des myrtes tomenteux sont mûrs, ils attirent des bandes de singes et des vols d’oiseaux.
Brouckert et Stefuan Coulier, un couple de touristes venu de Belgique, a commenté: “La péninsule de Son Trà est très belle. Les forêts sont semblables à ceux des Ardennes chez nous, mais ici, c’est bien plus intéressant car il y a beaucoup de singes et d’oiseaux. “
Du haut de Ban Co, la plus haute montagne de la chaîne de Son Trà, les visiteurs peuvent voir l’océan et toute la ville de Dà Nang. Le fleuve Hàn ressemble à un ruban soyeux qui se jette dans la mer. Des ponts traversant le fleuve reliant les rives de l’est et de l’ouest de la ville, symboles du potentiel de la ville et de la vitalité de ses citoyens. La nuit, la ville brille de mille feux. Chaque année à la fin de mars, un concours international de feux d’artifice a lieu sur les rives du fleuve Hàn, attirant des centaines de milliers de visiteurs nationaux et étrangers, dont beaucoup tentent de gravir la chaîne de Son Trà pour avoir un meilleur point de vue.
De la péninsule de Son Trà, les routes Hoàng Sa et Truong Sa se réunissent et s’étendent sur presque 30 km de long, créant un “boulevard 5 étoiles”. Le long de laquelle se bousculent des dizaines d’hôtels, de ressorts et de restaurants haut de gamme.
Phan Xuan Tiep, directeur adjoint du conseil d’administration de la péninsule de Son Trà, a déclaré : ” La péninsule de Son Trà accueille près de 500 visiteurs par jour (hors jours de tempête). Depuis l’inauguration de la pagode de Linh Ung où se trouve la plus grande statue du Bouddha du Vietnam (67m), le nombre de visiteurs augmente de plus en plus”.
La péninsule de Son Trà couvre 4.439 ha, dont 4.180 ha de forêts et de terres. À l’heure actuelle, il y a sept projets d’éco-tourisme, de villégiature et de spa, de zones de divertissement, de convalescence, etc, d’un montant d’investissement total de près de 3 milliards de dôngs.
(Lecourrier)