Voyage de luxe, tout un art

Depuis quelques années, le voyage en lui-même est accessible à tout le monde, ou presque. S’il y a encore pas longtemps, voyager était un luxe, ce n’est plus le cas maintenant. Beaucoup de paramètres ont contribué à la « vulgarisation » du voyage. Qu’est-ce qui différencie donc un simple voyage d’un vrai voyage de luxe.

voyage_luxe_Polynesie

Un voyage sur mesure

Tout commence avec la définition du luxe. Le luxe pour une personne ne le sera pas obligatoirement pour une autre. C’est une question vraiment subjective. D’où l’importance de personnalisation et c’est ce que les différents voyagistes proposent actuellement. Avec l’essor des compagnies low cost, tout le monde peut voyager où il veut. Et le phénomène des dégriffes des hôtels, le luxe a pris une toute nouvelle connotation. Voyager où on veut, quand on veut et comment on veut, voilà un vrai voyage de prestige. La personnalisation est donc la solution et l’avenir des voyages de luxe. Mais cela ne suffit pas.

Un voyage inédit

Certains touristes sont prêts à mettre prix fort pour un voyage inédit. La visite des terres encore inexplorées constitue déjà un luxe. C’est le cas des destinations touristiques qui commencent à sortir de leur silence. On pourrait citer en exemple un voyage de découverte en Birmanie. Ce pays qui a été longtemps sous l’emprise de la junte militaire n’a commencé qu’à ouvrir ses portes aux étrangers que vers les débuts des années 90, explorer des terres en étant le pionnier des touristes est luxe, et nombreux sont ceux qui sont prêts à y mettre le paquet. L’exclusivité est la seconde base du tourisme de luxe.
Compte tenu tout cela, chacun dispose donc de sa propre perception du voyage de luxe. Mais il est toujours à noter que les voyages dans les îles paradisiaques comme les petits séjours en Polynésie resteront encore des produits phares des destinations de luxe. Tout le monde a les moyens de se rendre en Polynésie, mais il existe certains endroits qui ne sont accessibles que par une petite poignée de personnes. On peut citer la privatisation d’une île lors d’un séjour. Cela reste encore le plaisir des plus fortunés d’entre nous.

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